L'université d'été du Parti socialiste débute le 28 aôut. Il reste donc 8 jours aux socialistes de tous courants pour cesser leurs bisbilles stériles.
Certains courants se réuniront avant, et tant mieux, pour peu que cela débouche sur des idées, plutôt que sur des gesticulations et des prises de propositions péremptoires et des ultimatums à la con.
Puissent nos dirigeants, tentés de jouer perso, envisager que le salut ne viendra que d'un jeu collectif. Puissent les Peillon, Montebourg, Rebsanem et consorts comprendre qu'avant les personnes, il y a les idées et qu'avant la question des alliances, il y a la nécessité de construire un projet politique...
Que ces gens se rappellent seulement que François MITTERRAND a été élu en 1981 parce que le Parti Socialiste avait un projet politique, et parce que son leaderchip était naturel et n'émanait pas de combines d'arrière-boutique.
Construisons d'abord un projet crédible, puis enrichissons le avec les idées de nos partenaires, et après nous rejoigne qui voudra, sans ostracisme et sur la volonté commune de réussir.
Il ne s'agit pas de préparer une alternance, en aditionnant des bûchettes, mais de préparer une alternative
2 commentaires:
Moi, j'ai bien aimé l'appel de Ségolène Royal à faire comme toi : laisser tomber les batailles de chapelle, indiquant qu'elle refusait de participer au débat, de venir aux meetings faits par un courant, ...
Elle finissait en invitant tous les militants à venir à la fête de la fraternitude...
N.B. : Avant d'avoir un leaderchip naturel, Mitterrand n'avait pas participé à des "combines d'arrière-boutique" ?
non, il a refondé le mouvement socialiste à Epinay en 1971.
Si Rocard a pu contester ce leaderchip, c'était en défendant une autre vision du socialisme et pas sur une vulgaire histoire de personne.
Il y avait un vrai débat d'idée sur lequel les militants ont pu se prononcer.
Ce à quoi on assiste aujourd'hui ressemble terriblement à 1969.
Deferre voulait faire l'alliance au centre, il a obtenu 5% aux présidentielles, Rocard pour le PSU 2%.
Ce qu'il nous faut, c'est un nouvel Epinay et un nouveau Mitterrand
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