vendredi 15 janvier 2010

Peillon ne paye pas de mine

"Je crois que si on n'attire pas fortement l'attention sur les choses, les choses ne se font pas. Si j'avais annoncé plus tôt ma décision que j'avais prise depuis longtemps, alors on aurait peut-être trouvé un remplaçant, il y en a toujours un pour venir à la télévision, et on aurait refait l'émission autrement"
. Certaine vient sans être invitée, pour les flashs, lui après avoir accepté une invitation, fait annoncer qu'il ne vient pas. Tout ça, dans un cas comme dans l'autre pour faire un buzz médiatique... Mais où est la politique dans tout ça ?
N'a-t'il rien à dire sur un concept aussi vieux que la Cité, qui est la base même de la Politique: l'adhésion à un groupe et à des règles... Pour un prof de philo, bravo.
Pourtant, entre le projet de supprimer l'enseignement de l'histoire, et l'abandon progressif de l'Eduction Civique depuis 35 ans, il y a a dire...

6 commentaires:

Suzanne a dit…

Il a dit qu'il ne voulait pas jouer au socialiste utile.
Il a donc joué au socialiste inutile.

J'ai commencé à regarder le débat, et j'ai arrêté sur l'enfance de Besson, quand il dit "ma maman m'a demandé d'être toujours poli" et qu'on voit la photo de lui, enfant, sur l'écran. Le ton geignard du gosse qui accuse la moitié de la classe de lui avoir volé son goûter, ses billes et ses bons points.
Quel reportage cucul ! Elle avait plus de tenue autrefois, Chabot.

elmone a dit…

Bien conbtrent de te lire Olivier.

Suzanne, d'accord avec votre conclusion.

Jeffanne a dit…

Justement, il y a trop à dire, et qu'il soit prof de philo ne signifie pas qu'il est plus malin que bien d'autres...
par ailleurs je suis d'accord avec Suzanne...

marie a dit…

Je trouve que l'attitude de V.Peillon a été pitoyable.
Son absence de dernière minute démontre, à mon humble avis, un manque de courage et le dé-crédibilise.

cratyle a dit…

Ou est la politique? Et bien précisément dans le fait de ne pas se plier si facilement aux injonctions télévisuelle. Refuser un débat, c'est dire qu'il est pipé. Le refuser à la dernière minute, c'est dire que la manière même dont il était organisé posait problème.

On peut-être d'accord ou non sur la forme, mais Peillon a bel et bien réussi à créer un débat : celui de la partialité des vieux médias.

A mon avis, les réactions outrés des journalistes les plus liés au sarkozysmes ne devraient laisser aucun doute là-dessus...

Olivier P a dit…

Cratyle, tu as tort.
Peillon s'offre un Buzz, c'est tout, et pire que grotesque, c'est tout simplement très con.
Déserter le terrain des idées, c'est précisément le contraire de la la politique.
Que restera-t'il de ce débat, entre un Besson, fayot sarkozyste, l'autre qui peut égrainer ces poncifs populistes et nauséabonds et Peillon absent ...
Il avait à mon avis, une place de rêve, passer après un débat minable, et pouvoir donner haut et fort la position des républicains de gauche...
Tu es peut être trop jeune, mais ça me rappelle un débat il y a 20 ans entre Lajoignie et Le pen, où la grande idée de Lajoignie a été de débattre (avec force publicité) sans regarder l'autre dans les yeux...